Souvenir (2)


Souvenir



J’ouvre les yeux.
Je ne vois que du blanc. Suis-je morte ? Un bip retentis. Je tourne la tête vers l’origine du bruit. Une chaise bleue foncé en plastique est posée à la droite de mon lit aux draps blancs comme la neige fraîche de décembre. Un moniteur cardiaque posé est à côté de moi me surveille. La courbe verte monte, descend, monte, descend… C’est hypnotisant bien que j’ai peur qu’il arrête de faire des zigzags devant moi. Je remarque qu’il y a aussi un petit papier rose bonbon plié en quatre est posé au centre de la chaise bleue. Je suis à l’hôpital. Où est Nathan ? Qu’es ce que je fais ici au fait ?
Je bouge mon bras pour l’attraper, mais un élan de douleur me parcours à l’extrémité de mon bras. Aïe. Je grimace et remet mon bras à sa place. Mon poignet est plâtré, et je ne vois pas assez et ne ressent pas assez pour savoir quels autres parties de mon corps sont noyées dans le plâtre.
Où suis-je précisément ? Je ne me souviens de rien…

J’essaye de me souvenir, mais seuls de courts flash me parviennent et me plongent encore plus dans l’incompréhension. Je ferme les yeux.
Un ciel étoilé.
Le visage apeuré de Nathan.
Les lumières d’une ambulance.
Mes parents me tenant la tête en pleurs.
Puis le blanc des murs de l’hôpital si sinistre à mes yeux.

On frappe à la porte. Je tente de répondre, mais les mots restent coincés dans ma bouche, formant une boule au fond de ma gorge. Elle est trop sèche pour que je puisse parler. La porte s’ouvre et je vois ma mère, en jogging et T-shit trop grand, la tenue qu’elle met quand elle va mal. Très mal. Elle n’a pas dormis depuis plusieurs jours. J’ignore combien, mais les cernes sous ses yeux prouvent qu’elle n’a pas fermer l’œil depuis bien longtemps.
Elle s’approche de moi et murmure avec un regard attendris, les larmes aux yeux :
— Tu es réveillée, ma chérie… Enfin réveillée...
Je répond d’un hochement de tête qui me fais atrocement mal.
Ne bouge pas trop, Luna, tu risquerai de te faire mal, me dit ma mère calmement en caressant ma joue de son pouce. Elle prend le petit papier rose entre ses doigts fins et reprend : Il ne faut pas que tu t’inquiète, Luna. C’est juste le temps que tu te rétablisse.
Je hausse un sourcil en signe d’incompréhension.
— On te racontera.
Elle m’embrasse longuement le front et repars aussi vite qu’elle est arrivée. Je remarque qu’elle à poser le petit papier rose à côte de ma main qui est à moitié plâtrée. Je le déplie lentement, comme si il s’agissait d’un petit trésor. Je reconnais cette écriture. Ça fais une éternité que je ne n’ai pas vu mon nom écrit de cette manière. Un frisson me parcours le dos. Non pas parce que je suis excitée, mais nerveuse et déjà en colère contre lui.
Je commence à lire la lettre.

« Ma chère Luna chérie,
je suis désolé que mes amis en sois arrivés là. Et aussi désolé que Nathan et toi soyez à l’hôpital, vraiment.
Sache que je t’aime encore, Luna, et je ferais tout, absolument tout pour te récupérer.
Je suis un connard. Je le sais maintenant. Tu me l’a répété tellement de fois… Cette phrase restera à jamais gravée dans ma mémoire, à jamais.
« Tu es un connard, James, un connard tu entend ?! » Cette intonation magnifique, cette colère en toi… tu as tout pour plaire. Et tu ne t’en rend même pas compte… Quel gâchis tu fais là.
Mais je t’aime, Luna. Crois moi ou pas, mais je t’aime, je te le jure.

J’ai essayer la manière douce, mais tu n’a pas voulu de moi. Je suis passé à l’étape supérieure. Regarde où ça t’a mené, de ne pas vouloir de moi. Tu à préféré protéger ton stupide Nathan que m’aimer.
Très mauvais choix, Luna. Très très mauvais choix.
Tu l’a payer. (Ha ha !)
Quoi qu’il en soit, je t’attendrai toute ma vie, Luna. Toute ma vie. Car je t’aime encore, moi.
J’espère chaque jour te voir à ma porte, mais tu n’es jamais là. Pourquoi, Luna ? Tu me fais du mal, et à toi aussi, je suis persuadé que tu le sais autant que moi.
Si on se remettais ensembles, toi et moi ? On serai un couple parfait, tu ne pense pas, Luna Singleton ?
Enfin, rétablie toi vite, je te le répète, je t’attend. Fais toi belle pour moi.
A très vite, Luna,

James Porter
Ton ex qui attend de ne plus
l’être depuis très longtemps… »

Il recommence… Il ose recommencer. Je bouillonne de l’intérieur.
Alors, les blessures, l’hôpital, Nathan c’est lui ? Où est Nathan, à ce propos ? Je me retiens de crier dans ma chambre d’hôpital.
Tout se bousculent dans ma tête.
Je ferme les yeux et me rendors difficilement, avec beaucoup trop de questions sans réponses en tête.

Petite info

Salut, J'ai ouvert un nouveau blog sur WordPress ! Tout d'abord parce qu'il y a beaucoup plus de possibilités de mise en ...