Petite info

Salut,


J'ai ouvert un nouveau blog sur WordPress !
Tout d'abord parce qu'il y a beaucoup plus de possibilités de mise en page, de widgets et car WordPress est beaucoup plus connu que Blogger.
Je vous donne l'adresse : lunatiqueslectures.home.blog

Ce nouveau blog s'appelle exactement comme celui-là, c'est à dire "LunatiquesLectures". Il sera sûrement plus sophistiqué (XD) que Blogger. Enfin Bref. Jetez-y un coup d’œil si vous voulez !

A bientôt,
MissLunatique.

Souvenir (2)


Souvenir



J’ouvre les yeux.
Je ne vois que du blanc. Suis-je morte ? Un bip retentis. Je tourne la tête vers l’origine du bruit. Une chaise bleue foncé en plastique est posée à la droite de mon lit aux draps blancs comme la neige fraîche de décembre. Un moniteur cardiaque posé est à côté de moi me surveille. La courbe verte monte, descend, monte, descend… C’est hypnotisant bien que j’ai peur qu’il arrête de faire des zigzags devant moi. Je remarque qu’il y a aussi un petit papier rose bonbon plié en quatre est posé au centre de la chaise bleue. Je suis à l’hôpital. Où est Nathan ? Qu’es ce que je fais ici au fait ?
Je bouge mon bras pour l’attraper, mais un élan de douleur me parcours à l’extrémité de mon bras. Aïe. Je grimace et remet mon bras à sa place. Mon poignet est plâtré, et je ne vois pas assez et ne ressent pas assez pour savoir quels autres parties de mon corps sont noyées dans le plâtre.
Où suis-je précisément ? Je ne me souviens de rien…

J’essaye de me souvenir, mais seuls de courts flash me parviennent et me plongent encore plus dans l’incompréhension. Je ferme les yeux.
Un ciel étoilé.
Le visage apeuré de Nathan.
Les lumières d’une ambulance.
Mes parents me tenant la tête en pleurs.
Puis le blanc des murs de l’hôpital si sinistre à mes yeux.

On frappe à la porte. Je tente de répondre, mais les mots restent coincés dans ma bouche, formant une boule au fond de ma gorge. Elle est trop sèche pour que je puisse parler. La porte s’ouvre et je vois ma mère, en jogging et T-shit trop grand, la tenue qu’elle met quand elle va mal. Très mal. Elle n’a pas dormis depuis plusieurs jours. J’ignore combien, mais les cernes sous ses yeux prouvent qu’elle n’a pas fermer l’œil depuis bien longtemps.
Elle s’approche de moi et murmure avec un regard attendris, les larmes aux yeux :
— Tu es réveillée, ma chérie… Enfin réveillée...
Je répond d’un hochement de tête qui me fais atrocement mal.
Ne bouge pas trop, Luna, tu risquerai de te faire mal, me dit ma mère calmement en caressant ma joue de son pouce. Elle prend le petit papier rose entre ses doigts fins et reprend : Il ne faut pas que tu t’inquiète, Luna. C’est juste le temps que tu te rétablisse.
Je hausse un sourcil en signe d’incompréhension.
— On te racontera.
Elle m’embrasse longuement le front et repars aussi vite qu’elle est arrivée. Je remarque qu’elle à poser le petit papier rose à côte de ma main qui est à moitié plâtrée. Je le déplie lentement, comme si il s’agissait d’un petit trésor. Je reconnais cette écriture. Ça fais une éternité que je ne n’ai pas vu mon nom écrit de cette manière. Un frisson me parcours le dos. Non pas parce que je suis excitée, mais nerveuse et déjà en colère contre lui.
Je commence à lire la lettre.

« Ma chère Luna chérie,
je suis désolé que mes amis en sois arrivés là. Et aussi désolé que Nathan et toi soyez à l’hôpital, vraiment.
Sache que je t’aime encore, Luna, et je ferais tout, absolument tout pour te récupérer.
Je suis un connard. Je le sais maintenant. Tu me l’a répété tellement de fois… Cette phrase restera à jamais gravée dans ma mémoire, à jamais.
« Tu es un connard, James, un connard tu entend ?! » Cette intonation magnifique, cette colère en toi… tu as tout pour plaire. Et tu ne t’en rend même pas compte… Quel gâchis tu fais là.
Mais je t’aime, Luna. Crois moi ou pas, mais je t’aime, je te le jure.

J’ai essayer la manière douce, mais tu n’a pas voulu de moi. Je suis passé à l’étape supérieure. Regarde où ça t’a mené, de ne pas vouloir de moi. Tu à préféré protéger ton stupide Nathan que m’aimer.
Très mauvais choix, Luna. Très très mauvais choix.
Tu l’a payer. (Ha ha !)
Quoi qu’il en soit, je t’attendrai toute ma vie, Luna. Toute ma vie. Car je t’aime encore, moi.
J’espère chaque jour te voir à ma porte, mais tu n’es jamais là. Pourquoi, Luna ? Tu me fais du mal, et à toi aussi, je suis persuadé que tu le sais autant que moi.
Si on se remettais ensembles, toi et moi ? On serai un couple parfait, tu ne pense pas, Luna Singleton ?
Enfin, rétablie toi vite, je te le répète, je t’attend. Fais toi belle pour moi.
A très vite, Luna,

James Porter
Ton ex qui attend de ne plus
l’être depuis très longtemps… »

Il recommence… Il ose recommencer. Je bouillonne de l’intérieur.
Alors, les blessures, l’hôpital, Nathan c’est lui ? Où est Nathan, à ce propos ? Je me retiens de crier dans ma chambre d’hôpital.
Tout se bousculent dans ma tête.
Je ferme les yeux et me rendors difficilement, avec beaucoup trop de questions sans réponses en tête.

Petit récapitulatif

Hello !


    On m'a souvent demandé dans quel sens se lisait mon histoire, et on ne comprend souvent pas mes ''Souvenirs''.
Ce sont des souvenirs, -d'où leur noms 😂- qui se passent au passé. Ce sont exclusivement les souvenirs de Luna, et ils servent (ou servirons) à mieux comprendre la suite de l'histoire. Je dis bien la suite, vu que vous ne l'avez pas ^^' (désolée de vous faire poiroter comme ça, mais je suis pas une machine à écrire !)
  Voici tout les articles (dans l'ordre dans lequel vous devez les lire) :
  1.  - Cet article !
  2.  - Souvenir 1 (ou prologue)
  3.  - Chapitre 1 - Luna -
  4.  - Chapitre 2 - Noah -
  5.  - Souvenir 2
Voilà, j'espère que je vous ai aider à mieux comprendre mes idées étranges qui se baladent dans ma tête !

A bientôt,
MissLunatique 😝

  P.S : Je mettrai à jour la liste ci-dessus à chaque nouvel article pour que vous vous y retrouviez !

Chapitre 2

Chapitre 2

Noah


Je suis seul, dans le noir de la pièce. Un fin filet de lumière provenant de la lune illumine le bout de mes vieilles converses rouges. Je suis sur le bord de mon lit, seul dans ma chambre à compter les jours qui nous séparent. Elle me manques. Mes amis pensent que je deviens fou à cause d’elle. Oui, fou amoureux d’elle. Elle.
Plus que un mois et seize jours. Tu peux tenir, Noah, tu peux tenir. Ça fait exactement encore quarante-six jours à tenir. Dis comme ça, c’est énorme. Aïe… maintenant je m’impatiente encore plus.
Nous sommes en septembre, l’air qui rentre dans la pièce par ma fenêtre entre-ouverte est assez frais. Je me lève, retire mon T-shirt noir et le pose sur la chaise de mon bureau, noire elle aussi. Je regarde par la fenêtre. La lune éclaire ma chambre sombre et plus particulièrement mes partitions et ma guitare. Dois-je jouer un morceau ? Ça fais pas mal de temps que je n'ai pas jouer... Je suis vraiment bizarre, parfois. Et c’est la lune. Je dois ça à Luna, alors.
Je vais jouer. Pour ma Luna, car je l’aime.
Je prend ma guitare, m’assois sur le bord se mon lit et commence quelques accords. Puis une chanson. C’est ''The man who sold the world'' de Niravana. Je chante doucement pour ne pas réveiller ma mère.
Cette chanson à une histoire, pour moi. Je l’ai apprise pendant le mois où ma grand-mère est morte. J’étais si triste…
J’ai même jouer cette chanson à son enterrement, quand j’avais 15 ans. Ça reste tout de même un souvenir douloureux.
Une fois la chanson finie, je repose ma guitare à sa place puis j’écarte ma couette et me glisse à l’intérieur. Je ferme les yeux et m’endors en silence, une chanson dans la tête pour toute la nuit.


En bas, un grand fracas me réveille. Je descend les escaliers en jogging. J’ai un peu froid, habillé de la sorte. Arrivé au deux tiers des escaliers, la scène qui se déroule devant mes yeux ne me surprenant pas du tout de la part d’Axel. Sa petite copine est à califourchon sur lui. Non pas pour l’embrasser, mais pour l’engueuler. Elle à empoigner le col de sa chemise blanche et ne crie, heureusement, pas assez fort pour réveiller mes parents. Dans le noir, je distingue les débris d’un vase bleu et d’un bouquet de roses blanches et rouges à côte du canapé. Le préféré de ma mère, après le lavande qui est exposé dans le couloir. Il vont avoir des ennuis, ces deux là...
D’habitude, elle engueule Axel, puis mon grand frère l’embrasse pour la faire taire. Généralement, ça fonctionne. Mais là, je ne sais pas vraiment si ça va se finir comme prévu… Becca, sa petite amie, parle d’une autre personne.
- C’est qui, Angelina ?! Crie t-elle à Axel. Ta maîtresse, c’est ça ?! Répond-moi, abrutis !
- Je te jure, Bec’ ! Elle n’y est pour rien ! C’est, c’est… Heu, ma conseillère d’orientation. Oui, oui c’est elle et…
- Arrête de mentir, Axel ! Crie Becca si fort que je suis obligé de remonter les escaliers pour vérifier que la porte de la chambre de mes parents est fermée.
Ouf… Ils ne sont pas réveillés.

Je redescend à moitié les escaliers et je me dis que j’ai du louper un truc. Axel à plaqué au sol Becca, qui suffoque à moitié, embrassée par mon frère. Mon frère peut parfois être violent avec ses petites amies. Elle essaye de le repousser, mais mon frère est beaucoup plus fort. Il plaque les bras de Becca et colle son corps au sien pour ne plus qu’elle bouge. Ça fonctionne apparemment. Elle arrêté de se débattre et l’embrasse elle aussi.


Dans le noir, à minuit, mon frère embrasse sur le tapis de notre salon la fille qu’il trompe depuis déjà plusieurs mois.
Il me dégoûte, parfois.
Heureusement que je ne lui ressemble que physiquement.
Ce mec est un bad boy, comme on dit. Un vrai salaud. Je crois qu’il n’a jamais réussi a rester plus de 1 mois avec une fille sans la tromper pour une autre plus belle et plus conne que la précédente. Il ne veut jamais rien entendre sur le sujet... Je remonte les escaliers pendant que la haine que j’ai pour mon frère m’envahit.
Généralement, j’aime mon frère. Il est grand, protecteur, un vrai grand frère, quoi. Mais avec les femmes, c’est un salaud. La seule fille qu’il respecte, c’est notre mère. Si elle savait… elle serait anéantie. Et dégoûtée de son propre fils, l’aîné en plus.


J’ouvre la porte de ma chambre, m’assois sur mon lit et soupire. Mon réveil indique 1h38 du matin.
Ma guitare n’a pas bouger, j’ai l’impression qu’elle m’attend. Qu’elle attend que je joue, que mes doigts glissent sur ses cordes, les frottent et les fassent vibrer pour produire un son, puis un autre, jusqu’à produire une musique, accompagnée de paroles ayant un sens caché.
Je me demande si elle pense à moi. Je sais que c’est stupide, voire cliché, mais réellement, ça me ronge de l’intérieur. Regrette-t-elle que je sois partis ou pas du tout ? À-t-elle trouver quelqu’un pour me remplacer pendant tout ce temps ? Je me prend trop souvent la tête comme ça, il faut que j’arrête.
Je vais devenir parano si ça continue...
Je soupire et me lève pour prendre sur mon bureau sa photo, que j’ai mise dans un cadre en bois peint. Elle est magnifique en chemise... pense-je.
Sur la photo, elle se trouve devant un énorme arbre, dans un parc ou nous étions allés tout les deux pour pique-niquer un après-midi de juillet.
Elle tien une tomate à la main et fais semblant de la croquer, sans vraiment le faire.
Elle porte une magnifique chemise blanche à petits dessins et on aperçois en bas les pans de sa jupe plissée noire. Ce jour là, elle avait aussi des Dr. Martens violettes avec des collants blancs et un petit béret noir en laine. L’ensemble étais magnifique avec ses cheveux châtains clairs aux reflets blonds et ses yeux marrons foncés. Elle est la seule fille que je connaisse qui sait créer un style avec tout ce qui lui tombe sous la main.

Je pose la photo et soupire en regardant à nouveau mon réveil et en voyant la date verte clignotante : 8 septembre


Encore quarante-cinq jours.
Je me recouche et me rendors sans un bruit, en pensant à elle et à mes questions sans réponses.
_____________________________

Salut tout le monde ! Voici le chapitre 2 de mon histoire ! J’espère que ça vous a plus, et que vous ne serez pas trop impatients comme mes amies.. Je vous conseille de lire tout d'abord le souvenir 1, le chapitre 1 puis ce chapitre-ci. (Ça parait évident mais on sait jamais 😄) Laissez-moi des commentaires, je les lirais et y répondrait avec plaisir.

A très bientôt,

MissLunatique. 😏


P.S : Si il y a des différences de police et de taille, c'est normal, je vais essayer de régler ça au plus vite

Un titre ?

Help !


Salut !


Je pense avoir trouver un titre, mais je ne suis pas sûre...

That feeling, is hope (ce sentiment, c'est l'espoir), c'est bien ?
Je ne vais pas vous raconter la suite du livre, bien sûr, mais moi, je sais que ça va assez bien avec l'histoire. Sûrement quelques-unes de mes amies comprendrons, elles ont eu l'avant-première de plusieurs chapitres 😂
Désolée que vous ne puissiez pas avoir les avant-premières comme mes amies, mais ne vous inquiétez pas, vous aurez la suite.
Promis, juré, craché. Parole de Lunatique.
Vous pouvez me donner des idées de titres dans les commentaires, si vous le souhaitez, ça m'aiderai beaucoup.

A très bientôt,


MissLunatique. 😝

Chapitre 1

Chapitre 1
Luna



- Luna ! On veut tout savoir sur lui !
- Arrêtez, par pitié… suppliais-je.
Mes meilleures amies et Nathan sautaient autour de moi comme des enfants attendant les résultats d’une tombola. Julia, ma douce amie, par habitude timide, se tenait devant moi avec mon téléphone entre les mains, agitant l’écran de droite a gauche et criant avec les autres. Elle était rousse, et avait de magnifiques yeux verts qui attirait le regard des autres.
Nous étions dans la cour de mon collège, Nathan, Julia et Ellie s’agitant autour de moi, qui m’était recroquevillée sur l’un des bancs froids et durs du collège. J’avais mal à la tête avec toute cette agitation devant moi, et ils ne voulait pas se taire.
Je relevai ma tête vers Ellie et lui lançai mon regard implorant (dont elle avait le don, et je l’en remerciait, de comprendre la signification) dans ses magnifiques yeux vairons. Elle dit aux autres de se taire, puis je la remercia intérieurement avec un soupir de soulagement.
- Bon, commença Ellie, je pense que, quand même, tu nous doit des explications, et dans les moindres détails !
Je vis les autres se lancer des regards, acquiesçant avec sérieux, et leur tête me fit rire. Leur expression passa du sérieux à incompréhension, puis à un semblant de colère.
- Qu’est-ce qui te fais rire comme ça ? Me demanda Nathan avec une mine contrariée.
- Vous prenez ça tellement au sérieux ! Dis-je en riant.
- Mais c’est sérieux !!!
Je me retint de rire encore et regarda ma montre. Je devais leur raconter, c’était mes meilleurs amis. Mais la sonnerie allait retentir dans à peine quelques minutes, je n’aurait pas le temps. J’eus soudain une idée et m’adressa à mes 3 compères.
- OK. Déjà, calmez-vous. Je vous raconterai tout après les cours. On se retrouvera après les cours, à 17 heures chez Starbucks.
La sonnerie retentit au bon moment. Julia me rendit mon téléphone et j’entendis Ellie lâcher un « T’as intérêt » ironique en rejoignant sa classe, puis rejoignis la mienne en compagnie de Nathan, mon meilleur ami de tous les temps.
Il étais grand, avait des cheveux roux bouclés et des yeux vert émeraude qui faisait chavirer toutes les filles. Tout le monde me disait que je devais forcément sortir avec lui, ce qui aurait pu être possible. Qu’on soit d’accord, Nathan étais un dieu de la beauté. Cependant, nous étions justes amis, et nous nous entendions sur ce sujet. Justes des meilleurs amis.
Pour certaines, nous étions faits l’un pour l’autre, pour d’autres, je ne devais pas exister sous prétexte que Nathan était à elles. Nathan n’était jamais sorti avec une fille. Personne ne savait son secret à pars Ellie, Julia et moi. Même ses parents n’étaient pas au courant. Les secrets passaient d’avantage vers nos oreilles que vers celles des membres de sa famille, et je l’en suis reconnaissante.
C’était mon Nathan. Mon meilleur ami de tous les temps. Pas le leur.

En bref, nous nous sommes rencontrés en maternelle, et depuis nous ne nous sommes plus quittés. Puis en CE1 est arrivée Ellie, et Julia en 6ème. Nous formions la bande des inséparables. Une fois, en CM1, Ellie à dû déménager. Mais personne ne pouvais nous séparer, alors elle est restée à Paris avec nous. Je ne me souviens plus de nos argument, à Nathan et moi, mais ça avait fonctionné. Quand ses parents ont changer d’avis, on m’a raconter que j’avais crié dans toute la pièce « Friends Power ! » avec Nathan et Ellie. Même les voisins du dessus se sont lamentés du bruit que l’on faisait, alors que ce n’étais que l’expression du bonheur de pouvoir rester ensembles.

Nathan et moi entrons dans la classe en silence, et nous nous asseyons ensembles pour le dernier cours de la journée. Mr. Fury, notre professeur d’Histoire-Géographie, commence par faire l’appel. Puis le cours commence. Il semble durer une éternité, puis ce que Nathan ne dis rien ; il reste assis le plus droit possible, ses yeux allant du tableau à sa feuille, sans me regarder une seule fois. Je ne dis rien.
Même la voix de Mr. Fury arrive à m’occuper. Nous sortons finalement dans un grand fracas de chaises qui grincent et d’affaires remballées à la va-vite. Je quitte la salle et sors du bâtiment A pour traverser la cour jusqu’au grand portail vert. Je sors de ce maudit collège pour deux jours de repos. « Enfin ! » pensais-je.
J’attends Nathan qui me dépasse sans un regard, la tête enfoncée dans ses grandes épaules carrées pour se tenir chaud. Il fait déjà assez frais pour un mois de septembre. En passant, il me lance un « À tout à l’heure, Luna » presque inaudible.

En rentrant chez moi, je passe devant la boulangerie. Je me rappelle soudain que je n’ai pas penser à prendre de l’argent ce matin. Marie me pardonnera sûrement. J’entre dans la boulangerie et une odeur de pain chaud emplis mes narines, me mettant l’eau à la bouche. Je me dirige vers la caisse où je vois Marie rendre la monnaie à une veille personne que j’ai sûrement déjà dû croiser les jours précédents.
Marie à étrangement coiffé ses longs cheveux blond. Elle qui, d’habitude, prend beaucoup de temps pour se préparer, à cette fois négliger son apparence. Des mèches folles lui tombes sur le front et son chignon ne tien même pas en place, habituellement tenu par une dizaine de pinces.
J’observe d’un œil gourmand les pâtisseries exposées dans la vitrine. Hmm… et si je prenais un éclair ? Ou bien une religieuse ?
La voix aiguë et enjouée de Marie me tire de ma rêverie.
- Luna ! Alors, que prend-tu aujourd’hui ma belle ?
- Ho ! Salut Marie ! Heu… Je suis désolée, j’ai oublié mon argent chez moi… Tu peux me faire crédit ?
- Mais bien sur, ma belle ! Tu veux quoi ?
Elle n’a pas l’air contrarié du tout. Je suis soulagée.
- Trois baguettes comme d’habitude. Et un éclair s’il te plaît.
- C’est d’accord ! Dit-elle.
Son enthousiasme sonne faux. Elle va mal, je la connaît assez pour dire ça. On dirait qu’elle à passer une mauvaise journée, son sourire est forcé, il s’est passé quelque chose. Je ne sais pas quoi, mais il s’est passé quelque chose.
- Marie, que ce passe t-il ?
Son bras, qui tenais un éclair, s’arrête un moment.
- De quoi parle-tu, Luna ?
Je la dévisage. Elle à toujours son sourire forcé, et une mine faussement étonnée collée sur le visage. Je lève les yeux au ciel en soupirant.
- Arrête de faire semblant Marie, je te connais bien.
- Bon. OK, il se pourrait bien que je sois angoissée ses temps si.
Elle marque un temps d’arrêt puis poursuis :
- Mon petit ami me trompe. Je l’ai découvert hier soir.
Je reste silencieuse. Je regarde Marie me donner les baguettes et la pâtisserie en poussant un petit soupir. Mon expression se partage entre l’étonnement et la compassion. Je suis choquée par sa confession. Elle n’a que 21 ans, la pauvre.
- Je prend une pause, Jenny.
Marie retire son tablier et m’entraîne par le bras dehors. Elle attrape une chaise et s’assoit en évitant mon regard. Je m’assois devant elle. Je reste là un moment sans rien dire puis la regarde. Elle pleure doucement, sans bruit. Je pose ma mains sur la sienne pour qu’elle calme ses pleurs. Cela donne une étrange scène. Le soleil est bas et l’horizon orange, un passant promène son chien sur le trottoir d’en face. Il doit être bientôt 17 heures pour que le soleil sois si bas... Mince ! J’avais complètement oublié le rendez vous avec mes amis !
- Heu… Je vais devoir y aller Marie, désolée, j’ai un rendez vous avec mes amis et heu… ils m’attendent, bégayai-je précipitamment. Désolée !
Je me lève à la hâte, salue Marie et m’en vais en courant, mon sac de cours toujours sur le dos. Je regarde l’heure. 16H53. Je vais être en retard…
Je cours dans la rue, tourne à gauche, puis à droite, percutant quelques passants. Je ne sais pas pourquoi je me presse autant. Ce sont juste mes amis, ils ont l’habitude que je sois un peu en retard. Je ralentis, mais garde un pas rapide.
J’aperçois la rue du Starbucks, et me rappelle que je n’ai pas d’argent sur moi. Je vais encore devoir emprunter à Nathan…

Quand j’entre dans le Starbucks, Nathan, Ellie et Julia sont déjà là en train de m’attendre avec des Frappuccino sans café. Je regarde l’heure pour la millième fois et me rend compte que j’ai au final 7 minutes de retard seulement. Nathan à un Frappuccino au chocolat, ses préférés, et Ellie et Julia en partagent un vanille à deux. J’en ai l’eau à la bouche. Mais je me rappelle que je dois leur raconter qui c’est. Ils ne savent pas. Mais toi si. Cette pensée m’excite et un frisson me parcours le dos.
Je m’avance vers leur table. Ils ont la même expression qu’il y a deux heures, le même sérieux. Je m’assois et me racle la gorge.
- Salut.
Je leur lance un sourire embarrassé.
- Maintenant tu nous explique tout dans les moindres détails ! Comment il s’appelle, il à quel âge, il habite où, c’est qui ?! Dit Nathan en criant à moitié dans le café.
On dirait que c’est la chose la plus importante du monde pour lui. Comme si c’était une information vitale à une enquête.


- Oui, oui, oui, c’est bon. Calme toi Nath’. Cette personne que vous avez vu c’est… Hé bien c’est Noah. 

_______________________________

Salut ! Voici le chapitre 1 de mon histoire ! J’espère qu'il vous à plus, et le chapitre 2 sera sûrement publié dans une semaine, alors patience ! Si vous n'avez pas lu le "Souvenir 1", allez-y tout de suite, pour comprendre l'histoire. Laissez-moi des commentaires.

A très bientôt,

MissLunatique. 😺

Souvenir (ou prologue)



Souvenir



- Luna !
Mon ami se tient à quelques mètres de moi, ses bras et son torse retenus par les deux pires brutes du collège. Il crie quelque chose dans ma direction, mais je ne l’entend pas.
- Luna ! Réveille toi ! Et vous, lâchez moi !
Ses lèvres bougent et il se débat encore plus. L’image est un peu floue, mais je distingue assez bien la peur sur son visage. Je n’entends pas ce qu’il dit. Je n’entends qu’un bruit, un grésillement aigu dans mes oreilles. Puis une voix. « Crève ! » crie t-elle, en boucle dans ma tête.
- Emmenez-là au moins à l’hôpital ! Lâchez-moi putain !
Je bouge pour me lever, mais une douleur soudaine me tiraille le crane. Je porte ma main à mon front, lentement, en regardant Nathan, se débattant toujours. Je touche mon front et retire vite ma main. Aïe. La douleur est telle que j’ai l’impression qu’un marteau me tape l’intérieur du crane. Je regarde longuement ma main, et je suis à deux doigts de tomber dans les pommes.
Du sang.
- Luna...
Il descend de mon index vers le creux de ma paume, lentement, laissant une trace rouge de son passage. Il descend encore plus bas vers mon poignet. Je suis sa descente des yeux. C’est magnifique et effrayant à la fois. Puis la goutte de sang rejoint une autre ligne rouge créée par une blessure ouverte à mon poignet, laissant voir un bout de mon os. Je vais vomir. Une goutte de sang aussi sombre que du goudron tombe sur celle qui descendait, puis celle ci va plus vite vers la manche blanche de mon T-shirt.

Du sang est tombé de mon front. Du sang est tombé de mon front. Je me répète cette phrase en boucle avec inquiétude. Je regarde Nathan en gardant la même expression.
Il est à terre, le pied d’une des brutes sur ses boucles rousses.
Il pleure.
Je lève les yeux vers le ciel noir parsemé de petits points lumineux. Nous sommes sur un parking, en pleine nuit. Un vieux lampadaire qui clignote illumine la scène, comme dans un film d’horreur. Je ne peux pas bouger. Je me rend enfin compte que je suis enchaînée à un autre lampadaire identique à celui qui est au dessus de Nathan. Les chaines froides me rentrent dans la peau tellement on les à serrer. Qui les à serré aussi fort, d'ailleurs ? Je dois surement avoir des traces rouges en forme de cylindres entremêlés.
J’ai terriblement mal à la tête. Mon front saigne. Mon front saigne. Même en restant assise, j’ai le tournis. Pourquoi suis-je ici, et en pleine nuit ?

Nathan.
Ce sang.
Cette voix.
Ces personnes.
Je me souviens.

Je ferme les yeux et m’évanouis.
_______________________________

Salut ! C'étais un court extrait qui, je l'espère, vous aura convaincu de continuer et de lire la suite. Ce n'es pas un chapitre, mais l'histoire commence par cet extrait, qui se passe au passé. Vous pouvez allez voir la petite présentation de mon blog si vous voulez, aussi ;)

Laissez des commentaires !

A très bientôt,

MissLunatique. 😺

Présentation du blog 😁

Heyyy !


Salut ! Je suis MissLunatique, car je garde mon identité secrète... J'essaye de commencer un livre, et je voudrait poster ici mes premiers jets. Je n'ai pas encore de titre à vous donner, ni de quatrième de couverture. J'en suis désolée.

J’espère que vous accrocherez à mon histoire. Mes amies et mes proches on adoré mon intrigue, une sorte de petit paragraphe de une page et demie. Si vous pouvez me donner quelques idées pour améliorer mon début de roman, c'est avec plaisir que je les appliquerais 😉


Je vous laisse pour le moment.

A très bientôt,

MissLunatique. 😜

Petite info

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